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Vous vous êtes toujours demandé comment lire un bilan rapidement en tirant le maximum d’informations ? Que vous soyez comptable, chef d’entreprise ou futur acquéreur il est toujours utile de savoir, d’un simple coup d’œil, si quelque chose cloche dans le bilan d’une société.

Vous allez voir qu’un bilan peut contenir beaucoup d’informations pour qui sait les interpréter. Le plus important est de savoir ce que vous chercher à savoir. Souhaitez-vous vous assurer de la cohérence du bilan d’un point de vue purement comptable ? Savoir si une société respecte ses engagements légaux ? Où encore se faire une idée sur la rentabilité d’une entreprise ?

Pour chaque question il existe de petites astuces qui vous permettent d’y arriver à partir d’un simple bilan et d’un compte de résultat.

1-. Analyser le respect des règles comptables

Dans un premier temps il est peut-être utile de savoir si la comptabilité est bien tenue. C’est-à-dire si la personne en charge du dossier respecte les règles comptables en vigueur. Pourquoi vous allez me dire ? Le but est d’arriver à cerner si l’information financière que vous avez entre les mains est pertinente ou non. A quoi bon s’attarder à lire un bilan comptable si les informations qui sont contenues dedans son erronées ?

Bien sûr il est tout à fait possible d’avoir un bilan qui paraît « clean » au premier abord, semble respecter les principes comptables mais qui au bout du compte n’est absolument pas fidèle à la réalité économique. Toutefois, cette technique permet d’écrémer et de ne pas perdre son temps avec des états financiers qui ne tiennent pas la route.

Comment faire ?

Vous devez cherchez à repérer des signes évidents d’erreurs comptables. On pourrait parler de flagrant délit en quelque sorte. Dans ce cas on parle de revue analytique. Il s’agit d’un contrôle qui se réalise en balayant du regard l’ensemble des comptes en recherchant des variations importantes d’un exercice à l’autre, des soldes anormalement élevés ou des anomalies qui « sautent aux yeux ».

On pourra par exemple :

  • Analyser le sens des comptes : un compte qui fonctionne normalement au débit et qui en fin d’exercice présente un solde créditeur. C’est un élément qui doit vous interpeller immédiatement.

Supposons qu’un produit quelconque soit passé au crédit d’un compte de charge d’exploitation (remboursement d’assurance, indemnités diverses, …). Cela peut amener le lecteur qui souhaite analyser le résultat d’exploitation à être induit en erreur. Ce qui aurait dû être constaté en produit exceptionnel par exemple ne l’a pas été et vient majorer le résultat d’exploitation laissant croire que l’activité de l’entreprise est plus rentable que ce qu’elle est en réalité.

  • Analyser les soldes des comptes : cela suppose de connaître un minimum le plan comptable et surtout de chercher une logique dans les comptes. Il faut garder à l’esprit que c’est une sorte de jeu d’enquête. Si je vous dis qu’une personne possède une villa d’un million d’euros sur la Côte d’Azur vous pouvez raisonnablement penser qu’elle a d’importantes rentrées d’argent, tout du moins suffisantes pour maintenir ce train de vie. En comptabilité c’est la même chose vous devez vous assurer que les comptes sont cohérents. Prenons un exemple :

Imaginons une société qui emploie plusieurs dizaines de salariés et que le montant brut des salaires versé soit de l’ordre de 700 000€, comptabilisé comme il se doit dans un compte 641. Imaginons maintenant qu’en lisant le compte résultat vous vous apercevez que la somme des comptes 645 (l’ensemble des charges patronales sur les salaires) est de seulement 11 000€. Cela représente un taux de charge inférieur à 2%. Même s’il n’existe pas de taux de charge précis concernant les rémunérations sachez que même si tous les salariés étaient payés au SMIC ce taux ne pourrait pas être inférieur à 5%.

 

 

 

  • Analyser les variations de solde : toute analyse en comptabilité doit se faire par rapport à un élément de comparaison. Que ce soit les chiffres de l’exercice précédents ou ceux du secteur d’activité concerné c’est le seul moyen de leur donner un sens. Certains chefs d’entreprises vous disent « j’ai fait “tant” de chiffre d’affaires. Est-ce que c’est bien ? ». C’est impossible de donner une réponse à partir de ce seul élément. Est-ce que l’activité est rentable ? Quel est la progression du chiffre d’affaires par rapport à l’an dernier ? D’autres entreprises comparables font elles mieux ?

Autre exemple : imaginons que chaque année on comptabilise une charge constatée d’avance (CCA) pour une prime d’assurance qui arrive à échéance le 1er Avril de chaque année. On va donc enregistrer dans le compte de charge la totalité de la prime qui se trouve être à cheval sur deux exercices. Pour remédier à ce problème on passe une CCA qui va venir « neutraliser » la charge qui ne se rattache pas à l’exercice à savoir du 1er Janvier N+1 au 31 Mars N+1 soit ¼ de la charge. Si la personne en charge du dossier ne passe cette écriture vous allez alors constater sur votre bilan une baisse du compte 486 (charges constatées d’avance) qui devrait vous alerter.

Encore une fois il est possible que les sommes en jeu ne soit pas significatives mais cela vous donnera une idée du niveau de rigueur dans la gestion du dossier. Ces erreurs peuvent en cacher d’autres ou tout au moins vous aiguiller.

2-. Analyse du contexte Juridique et fiscal

 

Au-delà de l’aspect comptable vous pouvez, lors de la lecture d’un bilan, en savoir plus sur la situation juridique et fiscale de l’entreprise. Respecte-t-elle le règlement en matière de TVA, est- elle a jour de ses paiements auprès des différents organismes ?

Prenons différents exemples :

  • Une société facture des prestations de service intégralement soumis à la TVA à 20%. Vous constatez que le solde du compte du compte client (411) est de 30 000€ TTC.

     

    Si vous faites un petit contrôle de cohérence vous devriez avoir :

    ( 30 000€ / 1,2 ) x 20%  =  5 000€

    On peut donc supposer par différence (9 500€ – 5 000€ = 4 500€) que 4 500€ de TVA n’ont pas été déclarés et payés.

     

    • De la même manière, la présence de provision pour risque (151), d’amendes et pénalités diverses (67) doit vous faire poser la question de l’éventualité de condamnations et procès en cours.

    3.- L’analyse du contexte économique

     

    La lecture d’un bilan est aussi l’occasion de se rendre comte de la rentabilité de l’activité d’une entreprise. Voici quelques manières d’y parvenir simplement :

    • Déterminer le résultat d’exploitation : il est fréquent lorsque l’on cherche à évaluer la performance d’une entreprise de regarder le résultat net. Toutefois, cet indicateur peut être trompeur.

    Prenons l’exemple d’une société avec une filiale dont elle perçoit les dividendes chaque année. Imaginons que le résultat net soit de 80 000€ et que l’on vous propose de racheter la société mère après que les titres de la filiale aient été cédés. Si vous regarder plus attentivement vous vous apercevez que les produits financiers issus des filiales ont été comptabilisés pour 120 000€ au cours de l’exercice. Ce qui signifie qu’une fois séparée de sa filiale le résultat net serait de -40 000€. Ce qui n’est pas tout à fait la même chose.

     

     

    • Vérifier l’état des capitaux propres : le capital a-t-il été entièrement libéré ? Si les statuts constitutifs établis lors de l’immatriculation de la société ont prévu une libération fractionnée du capital il est alors nécessaire que le délai ne soit pas dépassé.

    • Vous constater une baisse ou une hausse importante du montant brut des immobilisations : la société fait-elle face à des difficultés qui l’obligent à s’adapter, réduit-elle le nombre des ses équipements car elle anticipe une baisse d’activité.

    • Quelle est la situation concernant les encours clients et les dettes fournisseurs : une société rentable peut tout de même se trouver en difficulté si elle gère mal son besoin en fonds de roulement.

    Par exemple : vous constater que l’Excèdent Brut d’Exploitation (EBE) est plus que satisfaisant. Cependant, vous jetez un œil au montant des créances clients et vous vous apercevez qu’elles représentent 1/3 du chiffre d’affaires. Vous mettez en parallèle le fait que les frais financiers sont très élevés. Ces deux informations laissent supposer que l’entreprise se met en danger au niveau de sa trésorerie pour continuer son activité et qu’elle finance les délais de paiements accordés à ses clients par des solutions très couteuses telles que le découvert bancaire.

    On pourrait continuer avec d’autres exemples de la sorte mais le but n’est pas là. C’est simplement de mettre en évidence le fait que les états financiers donnent bien plus d’informations qu’il n’y paraît et que tout est question d’interprétation et de lecture du bilan comptable. Il vous suffira d’appliquer les mêmes principes au cas qui vous concerne afin de développer vos propres méthodes et indicateurs pertinents.

    Si vous débutez en comptabilité n’hésitez pas à lire nos articles sur la manière de débuter un bilan et sur la révision des cycles comptables.

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